Depuis un moment j’arrive à la conclusion que le passage en
numérique n’apporte pas grand-chose de plus à mes portraits par rapport à l’argentique.
Les avantages du numérique sont clairement:
Capteur plus sensible en basse lumière, coût de production
marginale et confort d’utilisation (pas dans tous les cas).
Le nombre de pixels n’est pas toujours déterminant pour les
tirages papiers en format 30x45cm (en partant du 24x36mm) ou en format 75x75cm
pour du 6x6.
Une pellicule Velvia ou N/B est largement suffisante en
résolution pour un tirage 30x45cm. L’affichage sur écran est largement
inférieur à la qualité d’une diapo MF vue à la loupe sur table lumineuse.
Les magasins film.
Ces petites boîtes sont un concentré de technologique à
elles seules :
Le chargement jusqu’à la première vue se fait tout seul, un
code barre indique la longueur du film (16 poses pour un 120 et 32 poses pour
un 220).
A la fin du film il est complètement enroulé.
Le code barre permet aussi de régler la sensibilité du film (peut
être réglé aussi à la main pour modifier cette donnée).
Un compteur va dans les deux sens (permet de compter les
photos prises ou les prises restantes)
Inscription des exifs sur la droite du film pour chaque
vue : Texte, Date et heure etc. …ou rien. C’est une possibilité qui
n’était pas importante avant le numérique mais qui est très pratique
aujourd’hui. Avec des films de 32 poses, des labos que l’on contacte que par la
poste donc délais importants j’apprécie de savoir l’heure et la saison des
photos prises en extérieur pour fixer une heure d'une prochaine séance dans un lieu quand la nature et la qualité de
la lumière sont importantes.
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| Infos (yy mm dd / hh mm ss) visibles sur le film à droite de l'image (désolé mon scan est limite en bordures) |
Le volet de protection indispensable pour changer de
dos en cours de films est souple et
reste dans le magasin quand il est en
position ouverte
Système d’exposition
Tout y est. Le mode Manuel marche bien, il est possible de
faire une mesure en déclenchant le flash ce que j’ai toujours trouvé très
pratique.
Seul défaut, le résultat de la mesure du flashmètre ne se
lit que sur la poignée…donc il faut sortir de la visée et repasser ses lunettes
pour lire de près ( sur le Leica R8 tout est dans le viseur, il est même
possible de fermer le diaph si la mesure indiquait +2 jusqu’à ce que l’on
arrive à 0.)
Pour ceux qui ne savent pas exposer un film , il y a tous
les automatismes pour sauver les amateurs (A, AE, P).A noter que si vous êtes en automatique, vous pouvez geler la mesure et recadrer: On pointe le viseur sur une surface de référence et on appuie sur le bouton AeLock; la mesure est bloquée et si on tourne la molette de diaphragme, alors la vitesse s'ajuste pour garder un exposition équivalente.
Système de mise au
point (autofocus et manuel).
La mesure pour l’autofocus est centrale donc très basique
et insuffisante pour du portrait (à moins que les yeux soient toujours au
centre de vos portraits.
Dans 90% des prises de vue avec un trépieds l’autofocus sera
inutilisable. Au prix de la pellicule il va vous falloir vous en passer.
Heureusement, la mise au point auto peut être reprise à la
main et le viseur est particulièrement confortable pour le faire.
Un essai avec un monopole illustre parfaitement le
problème : Mesure de la mise au point sur les yeux, puis bascule en avant
pour le cadrage : le point se trouve derrière la tête ! Le H4
corrige automatiquement le point après une mesure si le boitier
s’incline ; belle prouesse mais la mise au point manuelle reste pour moi
la seule méthode si l’on veut soigner le cadrage (souvent trepieds) et que l’on
veut une mise au point parfaite.
A noter que la mise au point manuelle semble plus
confortable et précise que sur les Blad V… ce qui me surprend.
Autrement: Sur 27 prises de vues avec l'AF, 16 étaient exactes.
Autrement: Sur 27 prises de vues avec l'AF, 16 étaient exactes.
Ergonomie, prise en
main,
Le boitier avec son 80mm pogne très bien, aussi bien que le
Leica R8 et mieux que l’Hasselblad 503CW avec son moteur poignée qui demande un
moment de force plus important (fatigue rapide).
Les prises verticales passent bien. Le viseur est assez
complet pour que l’on reste en position de visée. L’affichage sur la poignée
est assez triste mais n’est pas indispensable en prise de vue (sauf pour un
contrôle de la lumière en mode flashmètre.
Encombrement.
Grosse surprise à la première sortie : Mon sac en cuir
Xpan permet de ranger un Hasselblad 500 + objectif standard, alors que le kit
H1+80mm déforme le sac et le frottement fait tomber l’œilleton. Bref le H en
ordre de marche est plus gros que le 500cm !
Look
L’ensemble est assez moche. Alors que j’adore les voitures et
motos bi-colore, les deux gris utilisés pour la robe donnent un aspect d’outils de
chantier des années 80. La version Fuji en noir est déjà plus élégante.
L’afficheur sur la poignée fait aussi moderne que les premier téléphones
portables. Les objectifs ont aussi un aspect bon marché très repoussant. Bref, il est vraiment moche.
Flash
Certains le trouvent ridicule car petit, pourtant cette
bouée de sauvetage est ce petit plus sympa dont on parle peu mais qui pourra
sauver une situation improvisée du bouillon.
Certes peu puissant il ne fera pas de miracle dans tous les
cas, mais placé à cet endroit avec une synchro qui peut monter au 1/800, il
sera utile pour sauver des portraits de personnes portant un chapeau pour se
protéger du soleil. Pratique aussi pour déclencher les flashs studio si on est
en délicatesse. Plus de puissance permettrait de couvrir des sujet plus large
mais la proximité de ce flash avec l’axe optique fait que les yeux rouges
s’inviteraient sur l’image.
A noter que les images faites avec flash en AF ont une précision de mises au point insuffisante.
A noter que les images faites avec flash en AF ont une précision de mises au point insuffisante.
Ces limites de performance et géométrique le classe dans
l’usage amateur mais sauvera une situation où un boitier amateur de base
laissait un moyen format sur la route !
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| Hasselblad H1 80mm at 2.8 Velvia 50 (32asa) sans flash. |
